12 ans depuis le « miracle de l’Hudson »

Le 15 janvier dernier marquait le douzième anniversaire d’un événement dramatique, mais heureusement sans conséquences graves, le « miracle de l’Hudson ».

Retour sur ce qui s’est passé :

Le 15 janvier 2009, le ciel était clair sur New York et la température maximale allait être de -5°C.

15h24:54 – l’avion piloté par Chelsey Sullenberger (Sully) décolle de l’aéroport La Guardia.

15h27:11 – alors que l’Airbus A320 est entre 2900 et 3000 pieds, il frappe une grande quantité d’oiseaux, des bernaches du Canada.

Voyant immédiatement qu’il a perdu la puissance des deux moteurs, le pilote informe la tour de contrôle qu’il retourne à l’aéroport.

15h28:10 – après avoir tenté de réanimer les moteurs sans succès, Sully se voit offrir une piste d’atterrissage par la tour de contrôle. Il refusera en disant qu’ils risquent de terminer leur vol dans la rivière Hudson.

Le contrôleur aérien tente donc d’offrir un autre choix d’aéroport au pilote, dans le New Jersey. Sully est contraint de refuser.

15h29:11 – le capitaine Sullenberger prend le micro pour s’adresser aux passagers. « Ici votre capitaine. Préparez-vous à l’impact. »

15h29:28 – Sully confirme au contrôleur aérien que l’avion sera dans la rivière.

15h30:43 – l’Airbus A320 touche l’eau de la Hudson.

L’eau a inondé l’arrière de l’avion et évidemment un mouvement de panique a eu lieu lors de l’évacuation.

Néanmoins, vu l’emplacement de l’appareil, plusieurs bateaux et hélicoptères ont pu porter assistance rapidement aux passagers et à l’équipage du vol 1549 de la compagnie US Airways.

Les 150 passagers et 5 membres de l’équipage s’en sont sortis indemnes. Sans blessures majeures, mis à part des lacérations.

À la suite de cet amerrissage spectaculaire, Chesley Sullenberger a été au coeur d’une enquête de la compagnie d’assurance, qui cherchait à démontrer qu’il aurait eu le temps de retourner de façon sécuritaire à l’un ou l’autre des aéroports des environs.

Or, il a été innocenté de toute faute, alors que les simulations lui ont donné raison.

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